Les saveurs

Où tout commence par le goût du jus de canne, le vesou fraîchement pressé. Où l’on comprend comment se développe la palette des arômes du rhum J.M qui s’enrichit au fil du temps de vieillissement. Où l’on découvre qu’il a le goût de la Martinique.

Au cœur du goût du rhum agricole : le jus de canne


Le jus de canne a bonne odeur et bon goût. Ses arômes végétaux frais, fruités (de litchee) et floraux (de fleurs blanches et de pivoine) habillent son délicieux goût de sucre, aux accents de miel et d’épices, de pruneau. Le goût du jus de canne est primordial dans les rhums agricoles, le vieillissement va en révéler toutes les facettes. Il faut boire un jus de canne bien frais pour comprendre le rhum agricole J.M. Goûtez le avec un trait de citron vert et tous ses arômes se révèleront.

Le goût des rhums J.M


Certains rhums sont plus aguicheurs, qui vous séduisent puis vous déçoivent quelques minutes après. D’autres sont plus fins, plus réservés et se révèlent plus encore après quelques instants, dévoilant leur richesse aromatique, leur ampleur et leur longueur en bouche. Les vieux rhums J.M sont de ceux-là.

Dans les sept rhums de la collection, à goûter au comptoir de dégustation du magasin, on retrouve le plus souvent en bouche les notes olfactives caractéristiques que l’on a pu découvrir dans l’atelier olfactif. Mais l’équilibre est parfois différent : dans le rhum blanc, le citron vert est beaucoup plus présent en bouche ; dans le rhum élevé sous bois, le bois passe un peu devant la vanille ; dans le vieux rhum 10 ans millésimé, le bouquet d’épices s’exprime plus encore en bouche. De nouvelles notes peuvent aussi apparaître, comme une surprenante liqueur de mandarine et d’orange dans ce même rhum.

Aux sept facettes, déjà complexes, s’ajoutent des dizaines d’autres notes: la mélodie se transforme en symphonie dans les rhums très vieux. Aiguiser son odorat permet d’affûter ensuite son goût, pour découvrir les notes parfois masquées la force de l’alcool.

Le rhum agricole a le goût de la Martinique. 


On y retrouve tous les fruits des marchés : Aux notes d’agrumes, de fruits tropicaux frais ou flambés, bananes et ananas, lait de coco et mangue, tamarin et goyave… s’ajoutent des notes de confitures de prunes, d’abricot ou d’orange, de fruits secs : dattes, pruneaux, amandes… On y reconnaît toutes les épices: bois d’inde, poivres, muscade, cannelle, girofle, piment… et la vanille omniprésente, onctueuse et incroyablement parfumée. S’y révèlent aussi le café torréifié et le cacao légèrement amer, tous deux d’une importance longtemps primordiale dans l’économie de la Martinique, tout comme le tabac dont certains rhums très vieux évoquent la fumée envoûtante (cigare tout juste roulé, tabac de pipe miellé…). On y retrouve aussi les douceurs martiniquaises : la glace rhum raisin, les tablettes coco… quelle surprenante palette de saveurs nées seulement de la canne et de l’eau ... et d’un travail passionné.

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